mardi 16 juillet 2013

L'Agartha

Une curieuse légende dit que Lhassa est le Pôle Blanc du Monde, le Pôle Noir se situant aux antipodes dans l'île de Pâques. Les statues pascuanes seraient des monolithes géants captant les ondes maléfiques du monde pour en préserver le pôle inverse : Lhassa. Elles seraient en quelque sorte  "l'entité minérale" des cercles magiques recevant les chocs en retour lorsque les maléfices jetés par les sorciers ne frappent pas la personne visée. En tout cas, il existe un mystère de l'Extrême-Orient, entretenu par la fabuleuse Agartha. 

L'Agartha, qui fut révélée par Saint-yves d'Alveydre, René Guenon et F. Ossendowski, serait un sanctuaire souterrain caché sous la chaîne de l'Himalaya, où officieraient les Maîtres du Monde. 
Voici, d'après Saint-yves d'Alveydre, brillamment commenté par M. Jacques Weiss, un reportage condensé sur ce mystérieux royaume à l'existence duquel il nous faut croire sur parole. L'Agartha est la grande Université initiatique d'Asie, et son chef, le Mahatma, joue sans l'usurper le rôle de Souverain Pontife Universel. Ce rôle est essentiellement éducatif et pacifique, encore que l'Agartha possède la connaissance d'une science physique qui lui permettrait de faire exploser notre planète et que sa science psychique soit à l'avenant. Elle a voulu laisser ignorer son existence jusqu'au XIXè siècle. 

Pourquoi les Pontifes ont-ils dérobé leur Université aux regards du public? 
Parce que leur science aurait, comme la nôtre, armé contre l'humanité, le Mal, l'Anti-dieu et le gouvernement général de l'Anarchie. 
Où se trouve l'Agartha? 
Il ne convient pas de donner ici d'autres précisions que les suivantes : Avant Ram, son centre qui était à Ayodhya, la Ville Solaire, passa en un autre point; puis, en 1800 av. JC le sanctuaire se fixa dans l'Himalaya en un endroit connu de plusieurs millions d'Asiatiques. 
L'on ne trouvera parmi eux aucun traître pour révéler le lieu de ses nouvelles assises. 
Le territoire sacré de l'Agartha a une population de 20 millions d'âmes ; il n'y a pas de prison; la peine de mort n'est pas appliquée, la police est faite par les pères de famille. 
Des millions de Dwijas (deux fois nés) et de Yogis (unis en Dieu) habitent les faubourgs symétriquement divisés de l'Agartha et sont répartis dans des constructions principalement souterraines. 
Au-dessus d'eux 5000 Pundits (savants), 365 Bagwandas (cardinaux), puis les douze Membres de l'initiation Suprême. 
Les bibliothèques qui renferment depuis 55 700 ans la véritable synthèse de tous les arts et de toutes les sciences, sont accessibles aux profanes. 
Elles se trouvent dans les entrailles de la Terre. Les véritables archives de la Paradesa (Université) occupent des milliers de kilomètres. 
Le jour où l'Europe aura fait succéder la Synarchie trinitaire à son gouvernement général anarchique, toutes ces merveilles deviendront accessibles. D'ici là, malheur aux imprudents qui se mettraient à fouiller la terre. Ils n'y trouveraient qu'une déconvenue certaine et une mort inévitable. Seul, le Souverain Pontife de l'Agartha, avec ses principaux assesseurs, possède la connaissance totale du catalogue de cette bibliothèque  planétaire. 
Les fakirs sont pour la plupart d'anciens élèves de l'Agartha qui ont arrêté  leurs études avant les hauts grades. 
Nul ne peut emporter de l'Agartha les textes originaux de ses livres d'études. La mémoire seule doit en conserver l'empreinte. C'est ainsi qu'au VIè siècle av. JC, Cakya Mouni (Bouddha) revenant dans sa cellule après une  excursion, poussa un cri terrible en ne retrouvant plus les cahiers d'études sur lesquels il comptait pour accomplir son mouvement révolutionnaire préparé en cachette. En vain courut-il au Temple Central où demeure le Brahatmah;  les portes en restèrent impitoyablement fermées. En vain mit-il en oeuvre pendant  toute une nuit la totalité de ses notions de magie. 
La Hiérarchie Supérieure avait tout prévu et savait tout. Le fondateur du Bouddhisme dut s'enfuir et dicter en toute hâte à ses premiers disciples ce que sa mémoire avait pu retenir. 
Évidemment, on ne peut que mettre en doute ce récit rocambolesque, rêvé par le bon Saint-yves d'Alveydre ou qui lui fut conté par un fakir mythomane; toutefois, le royaume souterrain. de l'Agartha appartient à  la tradition. Il n'est peut-être pas inventé de toutes pièces. Reste à discerner la vérité qui se cache sous l'affabulation. Qu'à une époque très reculée, des initiés ou les hommes de commandos planétaires, constitués en sectes secrètes, aient choisi les grottes de l'Himalaya, du Kohistan ou de Bâmiyân pour se retirer du monde ignorant, ne heurte pas le bon sens. Nous avons au contraire mille preuves de l'existence de noyaux occultes en Amérique (Tianhuanaco, Tacarigua), en Europe (Glozel), en Afrique (Memphis et Zinibabwé), en Asie Mineure et en Asie centrale. 
La légende de l'Agartha s'est-elle développée sur ces bases mal connues et parcimonieusement révélées ? C'est possible. L'archéologue traditionaliste Michel Carguèse présente une autre hypothèse aventureuse, mais que ne sauraient répudier les cosmonautes qui se préparent à coloniser la Lune en s'enfonçant comme des taupes dans le sol de notre satellite, à l'intérieur de machines qui agiront comme des perforateurs Il se pourrait que des êtres venus des planètes, incapables de supporter longtemps l'atmosphère terrestre, se soient enfoncés dans le sol, laissant à   la surface l'incompréhensible trace de leur passage. 
Incompréhensible pour nous, mais non pour ceux de leur race. 
Des ancêtres supérieurs auraient donc habité l'Agartha en y pénétrant par le Dolmen de Do King (Tibet), comme ils auraient pénétré dans d'autres centres souterrains de Bretagne, de Palestine et des Indes, c'est-à-dire aux points du globe où foisonnent les dolmens ou les grottes. 
En ce sens, les alignements de Carnac en France prennent une signification fantastique qui fut mentionnée par la mythologie des Celtes et il est intéressant de noter que les extra-planétaires des Andes, avant de s'exiler vers l'Égypte, s'enterrèrent dans la cité souterraine de Tianhuanaco, ce qui est pour le moins une coïncidence exagérée... 
Selon une croyance américaine, il existerait au pôle nord, un passage permettant d'atteindre un monde souterrain. 
Reprenant le mythe de l'Agartha, G. Trarieux d'Egmond, à propos de science antique, écrit en associant l'expérimental à l'occulte.  
Ces calculs (les Nombres) sont encore conservés ainsi que toutes les sciences sacrées, dans la Souterraine Agartha. Ils furent légués par l'Atlantide à l'Égypte, ainsi que son symbole: le Sphinx.  L'étude des énergies de la Nature fut, elle aussi, poussée plus loin qu'elle ne l'a été depuis lors. 
Non seulement les  conquêtes modernes  - Si l'on peut les appe1er de ce nom - l'invention des aéronefs, des gaz asphyxiants et des bombes furent connues de ces peuples antiques, mais aussi d'autres  forces qui nous sont inconnues, telles que les énergies de l'éther.  
Ainsi, chez les occultistes, se perpétue la tradition atlantidienne mêlée au fatras de l'invention hindoue. 


La lumière au fond des ténèbres

Une tradition donne quatre entrées à l'Agartha l'une entre les pattes du sphinx à Gizeh, une autre au Mont-Saint-Michel, une troisième au Néant Pertuis de la forêt de Brocéliande, et enfin une entrée principale à Schamballah au Tibet. 
L'idée d'un royaume souterrain est vieille comme le monde et sans doute prit-elle corps par opposition aux cités célestes, séjour des dieux et des forces invisibles cosmiques. Indépendante de la notion d'enfer, elle a cependant une corrélation avec l'Héphaïstos des Grecs et le Yavishtha védique, personnifications du   feu terrestre, mais également de l'initiation souterraine. 
Sur le plan humain, on trouve une correspondance dans chaque être avec la parcelle de lumière qui mûrit les forces secrètes et peut poindre dans la nuit pour chasser les ténèbres. 
Il suffit d'entrebâiller le pertuis, d'agrandir la fente, et le caché devient visible, ce qui est ésotérique flue vers l'extérieur. 
Notre mère la Terre est soumise à des cycles constants, allant de la détérioration de la surface sous l'effet du soleil, du gel, de la pluie, jusqu'à la restructuration par les forces internes. 
C'est ainsi que se crée le granit, base de l'écorce terrestre, on le sait depuis peu de temps. Le travail en profondeur, occulte, ignoré, est presque toujours le plus fécond; des forces extérieures détruisent ou détériorent, mais il y a toujours en compensation des forces intérieures qui recréent et assurent le déroulement naturel des cycles. 
La vie humaine elle-même se manifeste à l'origine dans les entrailles de la mère, et l'enfant voit le jour en sortant par la caverne, la grotte initiatique.

 Le souterrain de Zalmoxis

Selon le professeur Doru Todericiu, qui se référait sans doute à Alcide d'Orbigny, Zalmoxis, élève de Pythagore, serait venu à Alésia prêcher l'enseignement de son maître. On ne peut donner cette information qu'avec la plus extrême réserve, car on croit que Zalmoxis, philosophe pour tous et dieu pour certains, était antérieur au maître de Samos. 
On le présente comme le législateur des tribus étiques de la Thrace.
Après avoir été l'esclave affranchi de Pythagore, à Samos, il retourna auprès de ses compatriotes et leur enseigna l'immortalité de l'âme. 
Hérodote conte sur lui une curieuse anecdote.  
S'étant fait construire un logement sous terre, il se déroba aux yeux des Thraces (et des Gètes), descendit dans cette retraite et y resta trois ans.  
Il fut pleuré et regretté comme mort.  Enfin, la quatrième année, il reparut et rendit croyables par cet artifice, tous les discours qu'il avait tenus.  
Je ne rejette poursuit Hérodote ni n'admets ce qu'on raconte de Zalmoxis et de son souterrain; mais je pense qu'il est antérieur de bien des années à Pythagore.  
Les Gètes le révéraient comme un dieu et croyaient qu'après la mort, ils continueraient une autre existence auprès de lui. 
Tous les ans, pour lui envoyer un messager dans son royaume de l'au-delà, ils lançaient un guerrier en l'air, et le recevaient à la pointe de leurs piques « afin de le tuer noblement » Le culte de Zalmoxis est regardé par les historiens comme établissant une liaison naturelle entre les religions celtiques et celles des peuples du Proche-Orient. 
En dépit des relations déformées qu'en font les chroniqueurs, il est facile de comprendre que Zalmoxis était un sage et un initié qui vécut dans un sanctuaire souterrain pour y méditer, et d'où il énonça le précepte de l'immortalité de l'âme vraisemblablement avant Pythagore. Il ne fut donc pas son élève, mais son maître spirituel, et c'est en son honneur que Pythagore disait des druides qu'ils étaient les hommes les plus savants du monde.

 Le mont Mérou

L'Agartha d'Ossendowski et les Schamballah de la G.L.V. et des théosophes coïncident-ils, ou bien sont-ils des sanctuaires différents et sans doute opposés? 
On est en droit de le croire. 
Pour le swâmi Matkormano (dans un livre précédent nous avons présenté son enseignement avec l'objectivité dont nous espérons faire preuve ici) le centre initiatique d'Asie est le mont Mérou. 
Or, Schamballah est précisément à cet endroit. Dans la théologie des Hindous, c'est de ce mont que descendent les peuples dont ils tirent leur origine. 
Dans la cosmologie lamaïste du Tibet, il est dit.  
Au milieu du disque terrestre s'élève vers le ciel le mont Mérou. Sur les quatre versants de ce sommet qui sont de cristal, d'azur, de rubis et d'or, habitent les quatre rois du monde et leurs peuples de démons.  
Pour la G.L.V.    le mont Mérou est le centre de Schamballah et le point d'intersection de deux plans d'existence qui sont à la fois réels et irréels. 
Au Turkestan soviétique se trouve une figure géométrique dont la réalité géophysique appartient à la perception supra consciente ou extra-sensorielle... Elle est composée de deux pyramides dont l'une est inversée : pyramide pointe en haut = mont Pamir, et pyramide pointe en bas = mont Mérou, plans hyper physique et géophysique. 
Au point d'intersection est le sommet du Mérou, montagne sacrée des Aryens, sur lequel s'élève le château fort du Roi du monde... omphalos, centre ombilical du microcosme et du macrocosme. 
De ce carrefour partent quatre routes dans les quatre directions cardinales au sud vers le pôle de Sion, à l'ouest vers le pôle du lac Salé, au nord vers le pôle de Thulé, à l'est vers le pôle du Pamir sa prolongation himalayenne, son extrémité étant Darjeeling. 
Ces pôles sont les foyers d'intense énergie magnétique, agissant par périodes sur l'évolution des peuples et sur leur histoire... Au sommet du Mérou se dresse le château de Diamant Glasburg (littéralement château de verre) qui est, en quelque sorte, le palais du souverain régnant sur la capitale du monde souterrain... 
A ses quatre coins, le château comporte quatre tours appelées Tours du silence dans la religion mazdéenne, et qui renferment les piles accumulatrices de l'énergie magnétique issue des pôles terrestres. Après l'avoir transmutée, elles réfléchissent cette énergie vers les galaxies de notre monde sidéral. A ce titre, Glasburg est le centre énergétique de l'univers... 
Les tours reçoivent et émettent des ondes magnétiques telluriennes qui sont des vibrations sonores (ultrasons) atteignant un degré appelé grand silence. 
Ces ondes de la  " lourdeur "  sont contenues pour une fraction infime dans le plomb et le magnétisme photonique émis par l'anneau de Saturne, tous les quatorze ans, en direction de la Terre. 
Elles sont dérivées des protons A 1 (énergie subatomique du noyau incandescent de la Terre.
La Grande Loge du Vril entend défendre le monde et mettre fin au plan de domination mondial d'un certain peuple, tout cela par la maîtrise d'une force appelée vril. 
Cette force mystérieuse a été enseigné aux nationaux-socialistes par le peuple de l'Agartha , le peuple des Verts ou Vril-Ya, ancêtre de la race blanche nordique. Le vril est issu des protons A 1 émis par le noyau du globe terrestre.

Le vril

La maîtrise du vril, fin en soi pour acquérir tous les pouvoirs, peut s'obtenir par deux voies. 
La voie scientifique qui consiste à isoler " chimiquement "  les particules de Proton A 1 contenues dans le plomb, à les capter dans le magnétisme photonique de Saturne ou dans la lave issue des volcans en activité.  Ce fut la voie suivie par Wotan et plusieurs alchimistes. 
Soumises aux radiations du " combiné "  obtenu,  les glandes sexuelles mâles activent tous les korlos et installent le moi à son centre de gravité physique. 
La voie mystique emprunte à un rituel de haute magie dans lequel entrent en jeu les éléments ci-après « les vibrations sonores de la lettre K, le signe de Saturne, la couleur violette, l'améthyste, le plomb, les runes  (caractères germaniques et scandinaves), un mandala centré sur K.B.L., et Ankh, une initiation effectuant la remontée symbolique dans le temps, la métempsycose... 
Pour Bulwer-Lytton, initié à la Fraternité de Louxor, le vril était une sorte de baguette magique qui pouvait guérir les maladies ou foudroyer à distance ceux qui deviendront maîtres de cette énergie pourraient artificiellement déclencher des éruptions et des séismes, ou réveiller des volcans éteints depuis longtemps.  

source::pagan troop