jeudi 10 janvier 2013

La destruction systématique du savoir

1. L'incendie de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie.


Le grand hall de l'ancienne bibliothèque d'Alexandrie en Égypte.
Reconstitution établie à partir de documents. Carl Sagan "Cosmos"

Alexandrie naquit en -331 sur ordre d'Alexandre le Grand qui venait de conquérir l'Égypte et de la libérer du joug tyrannique des Perses (il était alors âgé de 25 ans). La légende raconte qu'Homère serait apparu en rêve à Alexandre et l'aurait incité à fonder une ville qui porterait son nom. Le choix de son emplacement géographique, sur le littoral de la mer Méditerranée, se révèle stratégique: Alexandrie va pouvoir devenir le carrefour du commerce et de la culture du monde méditerranéen.


L'architecte, Dinosaure de Rhodes, se lance dans des projets pharaoniques: construction de murailles, de grandes artères, d'un circuit d'alimentation en eau potable, d'un hippodrome, d'un théâtre. Il a donné à la cité la forme d'une chlamyde (lourds manteaux pourpres des cavaliers macédoniens qui accompagnaient le général).
Un rectangle presque parfait traversé d'artères se coupant à angles droits. Coincés entre deux eaux, entre la mer et le lac Maréotis, la ville s'étend sur une bande de terre où se mêlent le sable et les marécage. Devant, se dresse un minuscule îlot, Pharos !! là où se bâtit une des merveilles du monde: le phare relié à la ville par une chaussée.


L'ironie du sort veut qu'Alexandre le Grand, intronisé pharaon, reparte pour continuer sa conquête de l'Orient, alors que les premières pierres de la nouvelle cité ne sont pas encore posées. Son séjour a duré à peine six mois et il ne verra jamais Alexandrie, où pourtant sa dépouille est ensevelie.
A sa mort, huit ans plus tard, ses généraux se partagent son empire. L'un d'eux, Ptolémée, compagnon d'enfance d'Alexandre, devient roi d'Égypte et fonde une dynastie qui régnera plus de 300 ans. Dès le début de cette période, Alexandrie, sa capitale, devient un pôle culturel et scientifique dans le monde hellénistique.

La Bibliothèque, le Muséum et l'école d'Alexandrie

Démétrios de Phallère, était un philosophe faisant de la politique. Forcé de s'enfuir à la suite d'un retournement politique, il trouva refuge à Alexandrie où Ptolémée s'empressa de l'accueillir. Démétrios décida de mettre en œuvre le projet aristotélicien du savoir universel. Rassembler dans un même lieu tout le savoir du monde, telle était son ambition. Il fût le fondateur de la grande bibliothèque et du Muséum.
Ptolémée partagea de suite ce projet.
La grande bibliothèque

Jamais pareille entreprise n'avait été mise en œuvre. Les hommes et les livres venus de tous les coins du monde affluèrent.
Une incroyable chasse fût lancée par les autorités alexandrines. De véritables "chasseurs de livres" se mirent à sillonner les principaux marchés du monde méditerranéen, utilisant tous les moyens nécessaires pour se procurer les manuscrits qu'ils trouvaient.
En outre, dès qu'un navire accostait à Alexandrie, des soldats montaient à bord et emportaient les manuscrits trouvés à la Grande Bibliothèque. Ils étaient recopiés par les scribes et selon l'importance du manuscrit, l'originale ou la copie était conservé par les autorités pour enrichir ce que l'on appelait "le fonds des navires"..
Dans la bibliothèque, les 400 000 rouleaux ainsi rassemblés étaient étiquetés et rangés dans des casiers, à l'intérieur d'armoires murales. Rangés par disciplines (textes littéraires, philosophiques, scientifiques et techniques) puis par auteur.
On y trouvait : Tout Homère, 20 versions de l'Odyssée, Sophocle, Euripide, Anaximandre, "la sphère et le mouvement" d'Autolycos de Pitane, Les "Éléments" d'Hippocrate de Chios, la bibliothèque entière d'Aristote.......
Autre nouveauté et non des moindres : le poste de bibliothécaire est créé. A l'origine, cet homme ne devait pas être plus qu'un précepteur. Mais la Bibliothèque grandit et avec elle, l'importance de sa connaissance. Le bibliothécaire doit apprendre à connaître son lieu de travail, il devient un recueil de références humain.
Vite dépassé, on conçoit alors le catalogue pour aider cet homme. Parmi les bibliothécaires célèbres, on trouve Ératosthène de Cyrène et Aristophane de Byzance, respectivement troisième et quatrième bibliothécaires de l'histoire d'Alexandrie.
Ératosthène étudie la géographie et donne la première approximation du rayon de la Terre; Aristophane, lui, est réputé pour son excellente mémoire : il la cultive en lisant tous les jours des livres de la Bibliothèque dans l'ordre de leur disposition.

Le Muséum

Le Muséum était installé dans le Brouchéion, au cœur du quartier des palais, à côté du port privé de Ptolémée. Dans bâtiment dans le style grec, entourés de jardins, de nombreuses salles de travail très calmes et d'autres prévues pour la conversation...
Thééthète, Eudoxe (le paradoxe..), Archytas travaillèrent à l'Académie de Platon.
Au Muséum œuvrèrent aussi Eratosthène, Apollonius et Disithée (le mathématicien aveugle). Mais l'un des premiers et plus célèbre pensionnaire fût Euclide (On sait peu de chose de lui, il nous reste les "Les éléments" - en 13 volumes, 130 définitions et 465 énoncés -. c'est, après la Bible, l'œuvre qui a eu le plus grand nombre d'éditions. Plus de 800 à ce jour. Une des plus ancienne édition est celle de Niccolo Tartaglia, publiée à Venise en 1543.).
L'école d'Alexandrie

était constituée de l'ensemble des savants réunis par les Ptolémées à Alexandrie, puis, à partir du début du 3e siècle, des philosophes néo-platoniciens d'abord regroupés autour d'Ammonios Saccas. Les Alexandrins Plotin ( v.250-270), Porphyre (v.234-305), Jamblique (250-330), Proclus (412-485) tentèrent de concilier le platonisme et les doctrines religieuses orientales.
L'école d'Alexandrie dominée par des figure aussi prestigieuses que celles d'Archimède, de Ptolémée, de Héron et de Diophante, exploite les connaissances de la période classique et élargit le champ des mathématiques grecques en étendant ses investigations à la mécanique, à l'astronomie et à la trigonométrie et en renouant avec les traditions plus algébriste des Babyloniens.
Platon (427-347 av.J.-C.), selon la légende de l'inscription "Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre" à l'entrée de son école, fait d'une connaissance élémentaire de la géométrie la condition indispensable d'admission dans le cercle de ses disciples. Il insiste sur la valeur éducative des mathématiques, "discipline ayant pour fin de conduire l'esprit à la contemplation des essences intelligibles".
Son disciple et rival Starigide Aristote (384-322 av.J.-C.) , s'interroge lui aussi sur l'origine de la connaissance et les moyens d'approcher la réalité empirique (sensations, "faculté divine" permettant le passage de la sensation au raisonnement).
L'œuvre d'Aristote a grandement inspiré la réflexion philosophique (et malheureusement astronomique ..le modèle aristotélicien est le seul toléré jusqu'à Galilée !!!..), nul n'a marqué autant que lui la pensée occidentale.

NOTA: An 415 - Hypathie, la dernière grande mathématicienne de l'école d'Alexandrie, la plus grande philosophe de son temps, par ailleurs fille de Théon d'Alexandrie, directeur de la bibliothèque, fut mise en pièces et tuée par une foule de moines chrétiens inspirés par Cyrille, patriarche d'Alexandrie, que l'Église canonisera.
Du fait de la religion chrétienne désormais la science régressera en Occident


L'incendie de la bibliothèque.

Ptolémée XII, dit "le Flûtiste", avait décidé que son fils âgé d'une dizaine d'années deviendrait Ptolémée XIII à la condition qu'il se mariât avec sa grande sœur Cléopâtre. Ils se marièrent vite mais Cléopâtre s'enfuit et revint avec.. César qui se trouvait à Alexandrie. Une révolte éclata, la population assiégea les 2 amants en 48-49 av.J.-C..
Pour éviter que sa flotte ne soit capturée, César fit incendier tous les navires qui se trouvaient dans le Grand Port. Le feu se propagea jusqu'à la Grande Bibliothèque et détruisit en grandes partie l'énorme quantité de volumes y étant conservés.
La grande bibliothèque d'Alexandrie qui fut créée au fil de plusieurs siècles par les rois grecs d'Égypte, a été, dès le III ème siècle avant JC et pendant plus de six cent ans, le glorieux centre intellectuel de la plus grande ville de notre planète. Elle rassemblait près d'un demi million d'ouvrages sur papyrus dans toutes les disciplines scientifiques.
Quand à l'école elle disparut au 6e siècle sous l'impulsion de Justinien qui donna l'ordre de fermer ces "universités païennes".
Parmi les livres détruits était une histoire du monde en 3 volumes rédigées par un prêtre Babylonien nommé Bérossus, le premier tome traitait de l'intervalle écoulé selon lui entre la création de l'homme et le déluge soit 432.000 années ; 100 fois plus que la chronologie de l'Ancien Testament.

C'est également la destruction volontaire des anciennes cultures Indo-européennes pour imposer le christianisme sous Charlemagne et durant les siècles qui suivirent.

L'autodafé volontaire des livres Mayas au XVI ème siècle.

"L'un après l'autre, frère Diego de Landa jette les grands livres des Mayas (que les supérieurs du système solaire d'Aldébaran leur avaient enseigné) sur le bûcher.
Ce dimanche 12 juillet 1562, sur la grande place de San Miguel de Mani au Yucatán, la fumée et les cendres de l'Inquisition emportent 5 000 précieux codex, parchemins délicatement enluminés de couleurs végétales, peints à la brosse de hérisson, des statues de bois finement gravées, des manuscrits en peau de daim et en écorce de figuier sauvage."

La dilapidation en cours des collections du Musée de l'Homme à Paris.

"Le Musée de l'Homme à Paris vient de perdre son combat face au gouvernement. Toutes ses collections ethnologiques et ethnographiques seront dilapidées à des particuliers. Ainsi, il sera plus facile dans plusieurs années de raconter n'importe quoi sur nos origines et notre patrimoine puisque les preuves seront dispersées... je rappelle à ceux qui ont compris qu'il s'agissait d'oeuvres d'art qu'il s'agit en fait d'ethnologie , de patrimoine mondial, de mémoire ancestrale et ça, ce n'est pas rien. Dilapider la Mémoire n'amène rien de bon pour l'avenir."


L'oubli ou le déni systématique des faits contraires aux dogmes.

Les mots de Sumer : le plus ancien savoir des humanités précédentes est parvenu jusqu'à nous presque intact, mais vous vous en foutez: des centaines de milliers de tablettes restent à traduire dans les caves du British Museum, quel désintérêt !
Cependant:
"nous possédons leurs manuels scolaires, leurs grammaires et leurs dictionnaires, tout ce qui servait aux maîtres sumériens à enseigner à leurs jeunes têtes blondes, élèves vieux de cinq mille ans. "

Se désintéresser de telles archives qui, elles, ne sont pas détruites - des centaines de milliers de tablettes en écriture cunéiforme - montre bien une volonté délibérée d'ignorance.

 
Réelle chronologie
Essai de compréhension de l'ancienneté de notre histoire.
Extrait de « Nos ancêtres venus du Cosmos »
de Maurice Châtelain Ed Robert Laffont 1975.

" La possibilité que des réfugiés de l'Atlantide aient pu réussir à débarquer sur le continent européen il y a 12.000 ans pourrait expliquer pourquoi les légendes et les textes sacrés nous ont transmis des dates très anciennes, bien antérieures aux civilisations méditerranéennes et même aux pyramides. Essayons d'abord de voir quelles sont ces dates, et de chercher ensuite s'il existe entre elles une corrélation quelconque ou même une méthode de calcul commune.

Autant que je sache, la date la plus ancienne qui nous ait été transmise est celle de l'année 49.214 avant notre ère qui, d'après l'historien grec Diogène Laërce, serait la date à laquelle auraient remonté les archives astronomiques égyptiennes.

Il y a ensuite la construction de Tihuanaco et l'exécution des peintures souterraines de Lascaux et d'Altamira, qui semblent remonter à 27.000 ans avant notre ère, mais pour lesquelles nous n'avons pas encore de dates précises.

Par contre, en 840 av. J.-C., les prêtres babyloniens situaient le début de leur première dynastie après le déluge à 24.150ans avant eux, c'est à dire à l'année 24.990 av J-C.


                                                        dieux sumériens
 
Ensuite la date la plus ancienne est celle de l'année 18.633 av. J.-C., qui nous est indiquée par le Codex Vaticanus comme la date de départ du calendrier des Mayas, soit trois grands cycles ou 15.489 ans avant la date de départ du grand cycle actuel qui a commencé en 3.144 av. J.-C. et doit se terminer en l'année 2.020 ap. J.-C.

Le même Codex indique également que l'année 14.621 av. J.-C. aurait été une date importante de l'histoire des Mayas, mais ce n'est pas une date de départ de grand cycle, ni même de baktun, mais seulement une date de katun, ce qui arrive tous les vingt ans.
Les Aztèques comptaient le temps comme les Mayas, avec les conjonctions de Jupiter et de Saturne, mais leurs cycles et dates de départ de cycles étaient différents. Toujours d'après le Codex Vaticanus, en supposant qu'il ait été traduit correctement, nous serions actuellement dans le cinquième cycle aztèque depuis la création du monde. Le premier cycle aurait duré 202 conjonctions, soit 4.011 ans et demi, et se serait terminé par un déluge fantastique qui aurait tout noyé. Le second aurait eu une durée égale et se serait terminé par des cyclones très violents qui auraient tout détruit. Le troisième aurait duré 242 conjonctions, soit 4.805 ans; et se serait terminé par des éruptions volcaniques fantastiques qui auraient tout brûlé. Le quatrième aurait duré 253 conjonctions ou 5. 024 ans et se serait terminé par une famine générale.

Nous sommes donc maintenant dans le cinquième cycle qui a commencé en 781 avant notre ère, et doit se terminer en 2.020 apr. J.-C., la même date que celui des Mayas, et d'une façon qui n'est pas indiquée, après 141 conjonctions ou 2.800 ans.
Si nous remontons 17.852 ans en arrière, à partir de 781 av. J.-C., nous arrivons à la date de 18.633 av. J.-C. qui est aussi celle du calendrier des Mayas.
Nous avons ensuite une date de 11.654 av J.-C. qui est commune aux Hindous et aux Mayas.

les Hindous comptaient le temps en périodes de 2.850 ans soit 150 métons de 19 ans chacun. Comme d'après mes chiffres leur calendrier a commencé en 3104 av. J.-C., si nous remontons trois fois 2.850 ans en arrière, nous arrivons à la date de 11.654 av. J.-C. Les Mayas comptaient le temps de plusieurs manières, dont l'une était un cycle de 163 saros ou 2 908 années lunaires, soit 2 760 ans, qui avait commencé en 3373 av. J.-C. Si nous remontons trois fois 2.760 ans en arrière à partir de cette date, nous arrivons également à la date de 11.654 avant notre ère.
Il y a ensuite une date de 11.540 av. J.-C. qui est commune aux Égyptiens et aux Assyriens. Les Égyptiens comptaient le temps par cycles de 1 460 ans et avaient commencé un cycle en 5.700 av. J.-C. Par conséquent, en remontant quatre cycles en arrière, on arrive à 11.540 av. J.-C.
Les Assyriens comptaient le temps par cycles de 1 805 ans, soit 95 métons de 19 ans, dont le dernier avait commencé en 710 av. J.-C. Donc en remontant de six périodes en arrière, on arrive également à l'année 11.540 av. J.-C.
La date qui semble ensuite être la plus ancienne est celle de la création du monde de Zoroastre, qui se serait produite en l'année 9.657 av. JC. Cette date est très proche de celle de 9564 av. J.-C. qui est donnée par les Tibétains pour la disparition de l'Atlantide. (AG : livre de Dzyan)

La date suivante est celle de 8307 av. J.-C. qui nous est fournie, après correction, par Diego de Landa, qui écrivait en 1.566 que, d'après ses calculs, le calendrier des Mayas avait du commencer en 3113 av. J.-C., et celui d'avant 5.125 ans plus tôt. Mais Diego de Landa (AG : Évêque du Yucatán qui a fait brûler en place publique tous les livres mayas en 1549) était beaucoup moins fort en calcul qu'en fanatisme religieux, et les chiffres exacts étaient de 3144 et 5163, ce qui nous amène à 8307 av. J.-C., qui est effectivement la date de départ du grand cycle qui a précédé le nôtre.

Nous arrivons ensuite à des dates beaucoup plus récentes, telles que la date de 7.116 où commence le Mahabharata, les dates de départ du calendrier des Byzantins en 5.508, de celui des Scandinaves et du calendrier julien en 4.713.
Toutes les dates que nous avons citées étaient connues depuis longtemps, mais personne n'osait s'en servir, et encore moins les publier, car d'après les calculs de l'évêque anglais Usher, qui était remonté dans la Bible jusqu'à Adam et Eve, le monde avait été créé en 4.004 avant notre ère. Maintenant c'est différent. Tout le monde commence à connaître ces dates, qui sont publiées par différents auteurs avec de légères différences sans importance suivant la source d'où ils sont partis et la façon dont ils ont calculé les intervalles de temps. Si l'on met toutes ces dates dans un ordinateur, en lui disant ce qu'il faut en faire, on découvre qu'elles appartiennent toutes à l'un ou à l'autre des trois systèmes de mesure du temps dont nous avons déjà parlé, basés le premier sur le Soleil et la Lune, le deuxième sur le Soleil et Sirius, le troisième sur Jupiter et Saturne. Certaines dates appartiennent même à deux systèmes à la fois, car ce sont des dates de coïncidence entre deux systèmes différents ayant des dates de départ et des cycles différents. "

" Donc ce Calendrier astronomique universel existait déjà depuis des milliers d'années, et nous venons seulement de le redécouvrir.
Ce calendrier était fondé sur les conjonctions de Jupiter et de Saturne, et par conséquent, les Mayas, en commençant leur calendrier en 18.633 av. J.-C., n'avaient fait que prendre la suite de leurs prédécesseurs blancs qui avaient commencé le leur en 49.214 avant notre ère c'est à dire 1 540 conjonctions ou encore 30.581 ans plus tôt. "
source: sens de la vie