
"Dans l'espace d'un seul jour et d'une seule nuit néfastes, tout ce que vous aviez de combattants fut englouti d'un seul coup dans la terre"

Lorsque Solon, le fameux législateur grec du 7e siècle avant notre ère, rendit visite au temple de Saïs la capitale d'Egypte, il eut avec un vieux prêtre une passionnante conversation. D'abord, le prêtre de Saïs chambra un peu Solon, soutenant qu'il n'y avait en Grèce que des enfants, car ce peuple n'avait aucune mémoire des événements anciens qui avaient touché la Grèce, l'Egypte et beaucoup d'autres pays. Comme Solon il y a 27 siècles, écoutons le récit du prêtre.
"Nous gardons ici par écrit beaucoup de grandes actions de votre cité qui provoquent l'admiration, mais il en est une qui les dépasse toutes en grandeur et en héroïsme. En effet, les monuments écrits indiquent que votre cité détruisit jadis une immense puissance qui marchait avec insolence sur l'Europe et l'Asie tout entières, venant d'un autre monde situé dans l'océan Atlantique. On pouvait alors traverser cet océan ; car il s'y trouvait une île devant ce détroit que vous appelez les colonnes d'Héraklès."

Cette île était plus grande que la Libye et l'Asie réunies. De cette île, on pouvait alors passer dans les autres îles, et de celles-ci gagner tout le continent qui s'étend en face d'elles et borde cette véritable mer. Car tout ce qui est en deçà des colonnes d'Héraklès ne constitue qu'un port dont l'entrée est étroite, tandis que ce qui se situe au-delà forme une véritable mer, et la terre qui l'entoure dispose vraiment de tous les attributs pour être appelée continent.


Ce fut alors, Solon, que la puissance de votre cité fit éclater aux yeux du monde sa valeur et sa force. Comme elle l'emportait sur toutes les autres par le courage et tous les arts de la guerre, ce fut elle qui prit le commandement des Hellènes. Toutefois, réduite à ses seules forces par la défection des autres et mise ainsi dans la situation la plus critique, elle vainquit les envahisseurs, éleva un trophée, préserva de l'esclavage les peuples qui n'avaient pas encore été asservis. Puis Athènes rendit généreusement à la liberté tous ceux qui, comme nous, habitent à l'intérieur des colonnes d'Héraklès.




On peut en conclure que cette île était plus loin de nos côtes, afin d'être, comme le cite Platon, reliée par d'autres îles au continent qui se trouve en face, continent qui semble correspondre aux Amériques.

Dans un autre dialogue, le Critias,
Ce qui représente une surface bien supérieure. Par cette brèche, tous les incrédules se sont engouffrés. "Platon a tout inventé" ont-ils glapi, et l'affaire fut close. Et si 'la Libye et l'Asie réunies' désignaient tout l'empire atlante ? Platon dit que les rois atlantes régnaient "sur beaucoup d'autres îles ainsi que sur quelques parties du continent" ? On aurait donc une île principale de 500.000 km2 engloutie au large du golfe du Mexique, cette île étant reliée à l'Amérique par le chapelet des îles antillaises.

Il y a ici une belle concordance, qu'il importait de souligner.

Mais l'occupation du continent américain par les Atlantes ne s'est pas limitée à la Mésoamérique. La légende des dieux blancs civilisateurs est également présente dans les Andes pré-incas. Tiki Viracoha aurait joué pour ces peuples montagnards le même rôle que les Serpents à Plumes en Mésoamérique. Les vestiges qu'ils ont laissés sont des plus impressionnants et témoignent assez de la grandeur et de la puissance de leur civilisation.
Et Tiahuanaco, Machu Picchu, Ollantaytambo, Cuzco, Sacsayhuaman et leurs consoeurs, les fabuleuses cités des cimes pré-incas, construites avec les pierres les plus énormes, taillées de la façon la plus complexe. Gageons qu'elles remontent à -13.000, et même avant sans doute. D'autres colonies atlantes ont pu s'étager sur toute la rive orientale de l'Atlantique, du Brésil jusqu'à la Terre de Feu, et même sur la partie de l'Antarctique qui était alors libre de glaces, d'après les portulans de l'amiral turc Piri Reis.

"La carte de Piri Reis n'est que le fragment d'une carte plus grande représentant le monde connu à l'époque où elle a été réalisée, et dont le reste est aujourd'hui perdu. L'amiral turc dit s'être inspiré d'une vingtaine d'autres cartes, allant de cartes antiques grecques à celles alors très récentes établies par le pilote de Christophe Colomb, capturé en Méditerranée par l'oncle de Piri Reis, ou encore à celles établies par d'autres navigateurs portugais. Il s’agit d’une carte très complète pour l'époque.
L'une des caractéristiques de cette carte est la figuration détaillée d'une côte connectée à la zone australe de l'Amérique du Sud, qui ressemble à la côte de l'antarctique qui n'a été découvert qu'en 1818. C'est l'interprétation que Charles Hapgood donne dans son livre. Certains auteurs s'étonnent qu'une telle carte ait été réalisée 300 ans avant la découverte de l'Antarctique et qu'elle montre la côte telle qu'elle se présente sous la glace, ce qui ferait remonter les informations à 10.000 ans."

La trouvaille de Graham Hancock

Enfin, très récemment, Graham Hangcok a mis la main sur une troisième carte où l'Antarctique figure tout aussi clairement. Ce mystère, qui ne cesse de turlupiner les chercheurs depuis plus d'un siècle, va-t-il enfin trouver sa solution ?
Un élément de réponse pourrait être apporté à cette énigme : parmi les cartes anciennes dont ces différents auteurs se sont inspirés, il y avait probablement des documents nautiques remontant à l'Atlantide, tracés par les marins atlantes eux-mêmes. Ces cartes auraient été soigneusement recopiées par cinq cents générations pendant dix millénaires, ce qui n'aurait rien d'étonnant, car de tous temps les documents nautiques sont sacrés pour la navigation et le commerce.

Leur science leur avait-elle permis d'anticiper le déluge dévastateur, et de mettre leurs gens à l'abri des deux côtés de l'Atlantique ?


Au cours de certains conflits majeurs, les Olympiens ont eu recours aux Elohim, qu'ils appellent leurs alliés. Indice sérieux que les uns comme les autres étaient de la même race, la nôtre. Les Elohim, les Atlantes, les Olympiens, les Ases du Walhalla, les Thuata Dé Danaan, étaient parfois rivaux, parfois alliés. Sans parler des Rama et des Mu. Ils aimaient faire la guerre, avaient des armes terrifiantes, exploitaient des esclaves, étaient durs et cruels.
source:Eden saga